TSUBASA GAKUEN
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Akio Satô

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Akio Satô

Akio Satô

Surveillant(e)


Messages : 12
Experience : 33
Date d'inscription : 16/11/2009

Sky-Children
Arme: n/a
Nom de la Bête: Norah
Type de Bête: Panthère des Neiges

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MessageSujet: Akio Satô   Akio Satô EmptyLun 23 Nov - 1:14

Nom: Satô
Prénom: Akio
*Surnom: //
Age: 21 ans
Statut: (Elève/Enseignant/Surveillant etc...) Surveillant
Orientation Sexuel: Hétérosexuel
*Arme:
Pouvoir: (1 seul au début)

Toucher Polaire

Description du Pouvoir:

Akio à un pouvoir qui peut paraître basique dans son élément mais qui se montre particulièrement redoutable quand celui-ci est usé à bon escient. En effet, Mr Satô est capables de transformer en glace tout ce qu’il touche, si il le désire bien sûr, et, si au début de son apprentissage son pouvoir se nécessitait une grande quantité d’eau, les années à Tsubasa lui apprirent à se contente des molécules d’eau présente dans l’air. La glace qu’il fait apparaître à la dureté du diamant et n’est pas des plus faciles à faire fondre, il lui faut tout de même une journée en plein soleil pour disparaître dans une flaque d’eau. Il est aussi capables de se servir de cette glace pour forger autours de son corps une carapace qui le protège de pratiquement toutes les attaques, surtout celle physique, après un peu d’entrainement il peut même se déplacer malgré la couverture de glace à une vitesse réduite bien sûr. Le côté créatif, ou dangereux, de son art, et sa capacité à créer des objets d’une vingtaine de centimètre maximum dans une glace éternelle et indestructible.

Description Physique: (5 Lignes Minimum)

Un physique courant, sans trait particulier qui pourrait le différencier des autres. Du haut de ses un mètre quatre-vingt-cinq il survole le monde avec une nonchalance affligeante qui affecte sa silhouette déjà svelte. Comme sa carrure le fait penser, Akio fait parti de ces personnes dont la rapidité et l'agilité commence la force herculéenne des musclors d'antan, cela ne l'empêche pas d'avoir des muscles bien dessiner par les entraînements que son père lui infligea toute sa jeunesse dans le but de se forger. Ses cheveux couleurs ébènes tombent en cascade de mèches folles et rebelles. Celles-ci viennent cacher deux yeux d’un noir profond, surplombés de sourcils inclinés lui donnant un air sévère, presque dur. Son visage fin, où se dessine un régulièrement un léger rictus haineux, est communément cachée par sa capuche, n’appréciant pas que les personnes qu’il rencontre se souvienne de son visage. Il porte habituellement des vêtements aux couleurs sobres, discret et commun, le plus souvent un simple jeans foncé, un sweat à capuche de couleur foncé en ajoutant à ceci une veste. Rien de bien excentrique en lui même, on lui a apprit bien tôt que l'originalité attirer le regard des autres et que celui pouvait mettre en péril n'importe quel projet. Mais on n'omis pas de lui faire comprendre qu'il avait la chance d'avoir un certain charme, un charisme, du moins une aura qui pourrait le mener loin si il savait l'utiliser avec prudence et attention, au risque que tout cela le mène à une perte regrettable.

Description Morale: (5 Lignes Minimum)

Il aurait put être un garçon généreux pensant à son prochain. Il aurait put être une personne douce et attentives aux problèmes des gens qui l’entoure. Il aurait put être un leader né, une personne qu’on suit sans connaître sachant qu’elle nous mènera à un rang plus haut qu’on ne l’est déjà. Il aurait put être tout le contraire de ce qu’il est à présent. Mais on à fait de lui ce jeune homme, on la forger peu à peu, façonner, manipuler, choissant les bons morceaux présent en lui et exterminant ceux qu’on trouver mauvais. Il aurait put être n’importe qui d’autre, mais il n’est qu’un jeune homme au caractère qui n’a rien d’altruiste, préférant l’égoïsme de ceux qui se croient supérieur aux autres car ils ont un but précis. Un être à l’orgueil sensible, défendant fierté avec violence, morale, refusant d’avoir tort et croyant en l’utopie de son paternel. L’impulsivité illogique, parfois violentes, d’autre fois inexistante, faisant de lui la l’incendie ravageant ou la flamme intérieur qui consomme doucement une âme discrètement mais efficacement. Une plaie. Un être bouffé par une haine qu’on lui a inculqué, celle des humains et de leur faiblesse, celle de ces êtes inférieurs et inutile, celle la envahi au point de lui faire haïr toute chose qui était contraire à ses goûts. Renfermé, étanche à ceux qui n’ont pas les mêmes idées que lui, une étanchéité renforcée mais pas éternelle. Une ombre silencieuse, qu’on n’aperçoit pas, qu’on oublie facilement, s’effaçant tel une tache pour réapparaître quand on ne s’y attend pas. Un corps taché par le sang et une âme enfermée dans des idées, le genre de personne que les bonnes petites familles ne veulent pas qu’il approche leur cher chérubin. Et pourtant, derrière ce mur de haine se cache un être blagueur et joueur avec ceux qui sont comme lui, petite tache de caractère inculqué par son frère pour qu’il ne devienne pas qu’un monstre.



Partie Bête Chimérique
Nom de la Bête: Norah
Description Physique: (5 Lignes Minimum)

Nora, de son allure royale, est une magnifique panthère des neiges au corps d’un blanc pâle parsemé de taches noires comme les ténèbres qui envahissent son maitre. Son ventre à lui encore sa douceur enfantine qui offre l’envie de se perdre dans la fourrure épaisse et douce. Piège attirant pour finir entre ses griffes violentes. Tout dans sa démarche féline respire la noblesse, de ses pates qui caressent le sol qu’elle foule mais qui lui permettent de réaliser des saut de douze à quinze mètre de longueur et six mètre à la vertical pour s’abattre sur sa proie, sa longue queue lui offrant un équilibre quasi-infaillible, de ses poils qu’elle tient propre qui parcoure son échine, de ses yeux gris-blanc qui vous fixes et vous sondes. Ces yeux, le regard fier identique à celui de son maitre malgré les différences qui les oppose, ce charisme qu’elle partage avec lui, ceux qu’on idolâtre sans raison et qui vous tue sans pitié. Et sa voix, que ce soit dans le langage animal qui se traduit au contraire des apparences par un ronronnement semblable à ceux des petits félin et, dans le langage humain, par une voix mélodieuse et envoutante.

Description Morale: (5 Lignes Minimum)

Norah, Norah, Norah, elle aurait la reine des montagnes glacées dans une autre vie que cela n’aurait pas étonnée Akio. Tout dans le caractère de la dame montre des allures princières, que ce soit son arrogance ou ses manières hautaines. Elle vous snob, pour elle vous n’êtes que des minables pions sur un échiquier géant dont elle est le maitre. Cette princesse solitaire évite les contacts avec les humains, qu’elle n’apprécie pas exceptionnellement à l’exception de son maitre, elle sait d’ailleurs se faire discrète ne laissant s’exprimer son aura et son charisme que lorsque sa voix mélodieuse parcours les lieux. Norah ne parle pas, ou peu, restant assise fièrement à côté de son maitre, elle réprime souvent sa légèreté quand il est avec ses congénères mais apprécie sa droiture et son comportement avec ses ennemis.

Pouvoir de la Bête: (3 Maximum au début)

Les pouvoirs de Norah sont concentrés sur une seule de ses aptitudes, le chant. Un chant qu’elle peut émettre dans l’air, dans l’eau mais surtout directement dans l’esprit des gens par la télépathie qui son propre aux Bêtes. Ce chant agit par les sensations qu’il procure sur l’esprit du sujet, et même sur le corps. Il est très difficiles de résister à ses pouvoirs à moins d’être dans un état de rage tel que plus rien ne vous raisonne mais cet état montre déjà un certain déséquilibre mental.

Chant Provoquant

Description des Pouvoirs

Ce chant, emporté par ces vents glaciaux qui vous gifles avec forces et vous irrites viens chatouiller les parties les plus sensibles de votre esprit pour forcer une colère violente s’emparer de votre être sans même que vous ne puissiez comprendre. Ce pouvoir est couramment utilisé par Akio lorsqu’il trouve ses combats trop ennuyants ou pour causer des situations hilares et honteuse pour ceux qui les subissent.

Chant de Paix

Description des Pouvoirs

Ce chant, au contraire, est porté par une douce brise apaisant qui caresse et apaise l’esprit le rendant à la limite de gagattitude, le sujet soumis à ce chant perd tout sentiment néfaste mais aussi tout autre sentiment, il ressemble de plus en plus à une larve vivante sans autre besoin que de ressentir un peu plus ce sentiment de bien être. Ce pouvoir est très utiles pour calmer une salle un peu trop excité, ou un gars un peu trop excité Rolling Eyes

Chant glaçant

Description des Pouvoirs

Seul chant de Norah agissant, en plus de l’esprit, directement sur le corps, il laisse un froid glaçant vous paralysez lentement. Commençant à votre esprit, celui-ci s’infiltre dans chaque parcelle de votre âme et vous empêche de réfléchir réellement, puis il s’insinue dans votre corps, bloquant vos membres. Malheur à vous si Akio est d’humeur taquine, il pourrait laisser Norah chanter et le froid continuerait de se propageait, congelant votre sang au creux de vos veines forçant ainsi votre cœur à s’arrêter. Rassurez vous, ce pouvoir demande une demi heure pour arriver à ce stade, vous aurez tout le loisir de trouver la volonté et l’énergie nécessaire à votre délivrance. Mais sachez tout de même que les effets de ce pouvoir, même en résistant, mette un certain temps à s’effacer totalement.

Chant guérisseur

Description des Pouvoirs

Pouvoir curatif, ce vent revigorant parcoure votre esprit et dépose de l’énergie vivifiante, il peut aussi agir sur les blessures corporelle en stoppant les hémorragies, mais cela demande de le combiner avec l’autre chant de Norah, ou stoppant un venin et d’autre chose de ce type, ce pouvoir est le plus long et le plus fatiguant à utiliser pour la bête.

Chant charmeur

Description des Pouvoirs

Dernière pouvoir qui relève le charisme et la capacité de Norah à charmer les gens, celui-ci est d’ailleurs plus efficaces sur les bêtes que sur les humains. Un doux froid léger, bercé par de doux parfum vient enivrer les sens de celui qui les reçoit se retrouvant totalement absorbé par la présence de Norah et ne voyant plus qu’elle. Cette emprise peut être briser, selon la volonté et le nombre de fois où elle fut soumise à ce pouvoir, avec de la volonté mais essentiellement avec une aide extérieur telle qu’une attaque pour sortir le sujet de l’emprise diabolique de Norah.



Dernière édition par Akio Satô le Lun 23 Nov - 11:17, édité 3 fois
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Akio Satô

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Type de Bête: Panthère des Neiges

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MessageSujet: Re: Akio Satô   Akio Satô EmptyLun 23 Nov - 1:15

Histoire: (10 Lignes Minimum)

Je m’appelle Akio Sato, je suis âgée de 21 ans, et aujourd’hui je refais, pour la huitième fois, mon entrée à l’illustre école pour les Sky-children, Tsubasa Gakuen. L’impatience m’est étrangère alors que je me dirige vers l’école, ce n’est qu’un entrainement de plus, des méthodes à apprendre, une maitrise à acquérir et ainsi servir encore mieux la cause qui est la mienne. Détruire ces humains. Monter les Sky-children à la suprématie et au contrôle total du continent.
Je suis né dans les bas quartiers d‘une ville commune, là où se regroupe les plus grands groupes de résistance à la présence pourrie de ces sales humains sur nos terres. Mon père. Il est mort maintenant. Tuer. Assassiné. Sacrifié à notre cause. En faite, ce n’est même pas un meurtre, un juste retour des choses. Il tuait. Il s’est fait tué. Ainsi vont les choses sur cette planète, la vie est une ancestrale guerre où les être vivants s’entretuent pour la loi du plus fort. Je l’ai vu mourir, je l’ai vu s’écroulé sur le sol, le sang s’échappant de sa bouche comme un ultime souffle de vie, la fierté sur son visage, celui d’avoir combattu jusqu’au bout pour ses idéaux. Je me souviens de tout. Tout. Tout depuis ma toute petite enfance, lorsque l’innocence de mon âge me protéger encore de ce monde hostile à regarder ces enfants ignorant des réelles valeurs de la vie, des réelles valeurs du combat qu’elle était, des sacrifices à faire et de la fierté de la réussite.

Mon père à sacrifié ma mère pour ce combat, elle ne possédait pas notre foi, elle y était même totalement hostile selon ses dires. Elle était humaine. Et ne supportait pas qu’on assassine les siens. Elle aurait du comprendre que tout les gestes de mon père n’était que pour amener le monde dans une nouvelle ère. Celle où ceux qui ont le pouvoir le détienne totalement sans avoir à supporter la présence de ces nuisibles. Je me rappelle de son départ, de tout les détails, de ce regard qu’elle me lança, plein de haine, comme si elle voyait dans mon regard que je serais comme lui, et que si l’ordre était présent, je me retournerais contre ma mère pour enfoncer une dague entre ses côtes. Mon regard plongé dans le siens guettant la peur de la mort qui leur est commune à tous, eux, les lâches.
Je n’ai pas toujours été ainsi, du moins pas complètement. J’ai aimé ma mère pour son amour, je l’ai hais pour son humanité. Elle a fini par briser ce premier pour laisser le deuxième m’envahir. Je devais avoir cinq ans quand j’ai compris que les hommes ne savent pas faire face, ils ne savent que fuir quand l’adversité devient trop puissante. Je me rappelle, de cet instant, mon regard fixant son dos, espérant secrètement qu’elle se retournerait, qu’elle me prendrait avec elle et qu’elle m’apprendrait enfin à aimer cette partie de moi humaine. Elle n’en a rien fait. Peut être étais-je trop marquer par mon père avant même ma naissance. Peut être avait-elle trop peur d’échouer et que je me retourne contre elle. Ou peut être que cet amour qu’elle me portait depuis des années n’était en faite qu’un leurre, un simple mensonge, un masque difforme. Un jour, pourtant, elle est revenue me chercher, je m’en souviens, je m’en souviendrais toujours. Elle était venue me reprendre à lui. Je me souviens de tout, son extrême beauté reste gravée à jamais dans ma mémoire. Mes yeux de petit garçon resté figée, observant la cascade de cheveux noir tombant sur ses épaules, ses yeux grisâtres posés sur moi. Je me souviens. De tout. De la douceur de son regard. De cet amour grandissant que je ressentis pour elle à l’instant même où nos regards se sont croisé. Je me souviens. Des hurlements de mon père. De son bras enserrant mon poignet. De ses paroles, violente, qu’il me dit à ce moment là « Regarde! Regarde comment on tue une misérable humaine! ». Ce regard haineux, cette colère, cette envie de sang. Cette folie. Mon père. Je me souviens de chaque craquement que faisait la peau de cette femme en brûlant doucement. Je me souviens des flammes qui venaient caresser son corps. Je me souviens de cette absence de douleur, juste une fascination devant cette mort douloureuse. J’avais vu pour la première fois la faiblesse de l’humain face à nous. J’avais devant moi la pâle caricature de la lâcheté humaine et de la monstruosité Sky-Children. Chaque hurlement, chaque cri, chaque regard, venait transpercer pour mon âme et mon innocence d’enfant. Le monde est fait des forts et des faibles. Seuls les forts survivent. Ces lois fondamentales s’inscrivaient dans mon esprit au fer blanc. Et, avant même qu’elle ne rende son dernier soupir, sa main décomposée tendue vers moi, je lui tournai le dos m’éloignant ainsi d’elle et de la lâcheté qu’en tant qu’humaine elle m’offrait en héritage. Si je voulais vivre. Si je voulais survivre. Je devais laisser ce monstre en moi se nourrir de ma part de faiblesse humaine
pour qu’enfin je devienne un Sky-Children à part entière. Un monstre. Un possesseur du pouvoir.

Mon frère. Cet idiot. Il est mort lui aussi, détruit par son trop-plein de gentillesse. Détruit par un monstre comme moi. Il avait fuit notre famille, fuit nos idéaux, mais il semble qu’il ne puisse vivre sans sentir la monstruosité a ses côtés. Il a même fait pire, il l’a élevé, éduquer, entrainer, cet idiot a fait grandir un nouveau monstre. Un monstre se retourne toujours vers son créateur. Je devais avoir une dizaine d’année quand il est partit, se révoltant contre nos père avec l’acharnement de ces flammes qu’ils avaient en commun. Je le hais de sa lâcheté même si au fond, je sentais qu’il fallait plus de courage pour affronter notre père que pour continuer à rester sous sa protection. Nous gardâmes contact, bienfait de la technologie, il parlait et je lisais ne lui répondant que rarement. Obstiné, malgré mon manque de réponse il continuait ses récits, recherche d’un fugace instant de complicité. Une élève, prenant le rôle du maitre il avait à présent une élève. Selon lui, elle me ressemblait, il devait donc savoir qu’il mourait dès qu’elle n’aurait plus besoin de lui. Je me souviens de tout, de chacun de ses messages, de chacun de ses récits, je connaissais mieux ses journées que celles de mon père. Je le connaissais mieux que mon père lui-même, il restait se frère qui me soutenait lors de nos entrainements, qui m’expliquait ce que je ne comprenais pas, qui m’avait appris le maniement des épées. Pourtant, il y a une chose dont je ne me souviens pas. C’est cette fois. La première. Où je partie en mission avec mon père. Les raisons de cette mission me sont floues. Les causes aussi. La mission en elle-même me semble sans intérêt. Pourtant. Ce qu’il s’y passa reste à jamais gravée dans ma mémoire. Comme le jour où j’ai vu la mort en face. Comme le jour où je l’ai provoqué. A l’époque je n’avais compris qu’une chose, une simple chose. Le plan avait eut un contre temps, au nombre de six. Six hommes armés qui étaient arrivé par derrières et nous avaient attaqués. Peur. Oui. J’ai eut peur. J’étais même terrifié. Là, à observer leur silhouette se mouvoir aux rythmes des combats. Je ne voyais les alliés et les ennemis. Je ne voyais que des guerriers prêts à se battre pour leur survie. Etrangement je ne voyais aucune lâcheté…Pourtant…n’était-ce pas ce qui définissait les humains ? Alors pourquoi une telle hargne dans leur combat ? Pourquoi semblait-il prêt à mourir dans cette lutte. Pourquoi aucune peur dans leur regard alors que mes propres genoux tremblaient. Alors que chaque parcelle de mon corps était parcourue de tremblement que je ne parvenais pas à contrôler. C’est là que je le vis. Cet homme, dont je ne me souviens ni le visage, ni la corpulence, ni l’odeur. Juste son regard, assoiffé de sang, du sang de mon père plus exactement. Le voilà qu’il lui fonçait dessus alors que mon père avait le dos tournait, concentré sur l’ennemi qu’il était en train d’achever. Par derrière…La nature des humains revenaient au galop. Mon cœur était paralysé par la peur. Mon cerveau était enchaîné par la terreur. Mon corps agit. Autonome. La lame d’un couteau se retrouva dans ma main, je me rendis compte que bien longtemps après que c’était celle de la dague que mon père m’avait offert avant la mission. Un détail négligeable. Je courus après l’homme, alors que personne ne s’intéresser à moi, petite brindille parmi les chênes. Pourtant, ma voix retentit dans leurs feuillages et l’homme qui attaquait mon père se retourna, surpris de cette voix enfantine mais trainant qui venait de claque un simple « Hey » sec et autoritaire. Intrigué il se retourna, et, sans même comprendre mon geste, ma main avait avancé et la lame avait rencontré un obstacle. Je me souviens de chaque sensation, de ce vibrement dans ma main alors que la lame s’insinuer dans le ventre de l’homme, de la chaleur de son sang coulant sur mes doigts, les tremblements parcourant mon bras, et ce regard, celui de ceux qui sentent la mort les caresser, qui me fixait. Peiné. Attristé. Et rempli de pitié. Pourquoi cet humain avait eut pitié pour moi ? Je n’ai toujours pas compris. Mais, ce jour là, au fond de moi, je savais que quelque chose était mort. J’avais tué. J’avais vu ce corps s’affalaient a mes pieds. J’avais tué. J’avais vu le regard de mon père empli de fierté. J’avais tué. J’entendais ce monstre au fond de moi éclater de rire. Pourtant, je ne ressentais aucune joie, aucune fierté. J’avais demandé à mon père ce que sa faisait de tuer. Il m’avait dit : « Une immense fierté, un sentiment de puissance et en même temps un gouffre dont la profondeur augmente a chaque goutte de sang. ». Non, je ne ressentis aucune fierté. Aucun pouvoir. Mais le gouffre, je le sentais, profond, impénétrable et mystérieux. Effrayant. Et ce monstre qui m’attendait au fond, ses yeux rouge luisant dans les ténèbres comme les phares qui attirent les bateaux vers les côtes, vers leur patrie.
Je ne sais pas combien de temps se passa, mais je sais à présent que j’ai échappé a quelque chose de grave grâce à un des amis de mon père, échapper à la mort. Perdu, dans cette…fascination…pour tout ce sang sur mes mains que j’en avais oublié où j’étais et ce qui se passais. Lorsque tout fut fini, que les morts jonchaient au sol, que la saleté habituel de l’après mission était accompagné au sang à présent, je me réveillai. Ouvrant les yeux je rencontrais les siens. Sérieux. Fier. Mais encore pris par la peur d’avoir failli perdre son fils. Sa voix me sortie totalement de mes songes. « Akio… Les humains ont une qualité qui dépasse la lâcheté, elle se nomme la fierté. Fais’ y bien attention, elle pourrait transformer le plus lâche des humains en un guerrier sanguinaire. Ils sont prêts à tout pour défendre leur honneur, c’est une chose qu’on ne peut leur reprocher, mais ils en deviennent extrêmement dangereux. Touche à l’honneur d’un humain et tu n’auras plus devant toi un lâche, mais un guerrier redoutable et un adversaire valeureux. » Ce jour là je compris beaucoup de chose, et une importante, celle que quelque soit la nature d’un être, il y a toujours quelque chose qui peut radicalement le changer, même pour un court lapse de temps.
Le changement. Il y en a un qui s’était installé doucement. Celui de mon père, lui, homme se laissant doucement dévoré par sa propre folie. Lui. Celui qui s’est laissé dévorer, celui qui en est mort. Je ne ferais pas la même erreur. Je vivrai. Je combattrai ce démon. Je vivrai. Et je détruirais les monstres des autres. Je détruirais ces humains, eux, anciennes faibles créatures ayant laissé leur démon les contrôler. Ce démon de l’infériorité. Mes relations avec mon père se sont dégradé, plus il laissé sa folie prendre le contrôle et moins nous étions d’accord. Notre dernière discussion, notre dernière dispute, nos dernières paroles. Tout cela je m’en souviens, du moindre mot, du moindre ton, du moindre geste. Il commençait à perdre le contrôle de ses idées, son nouveau but ? Exterminer ceux qu’il appelait les impurs à leur sang, les Sky-Childrens qui possédaient du sang humain dans leur veine. Quel idiot…Oubliait-il que son propre fils était le fruit d’une humaine ? Il semble bien. Je ne pouvais accepter l’idée qu’on tue un Sky-Children car il avait le malheur d’avoir en lui du sang humain. On n’a pas être victime de la nature de nos parents. Mais lui…Il ne m’écoutait pas…il faisait tranquillement la liste de tout ces familles connus par leur statue, leur noblesse, leur sang mêlés. Il voulait les tuer, avant qu’il ne découvre leur pouvoir Sky-Children, il voulait tuait des ados comme moi. Fou. Même pire. Pour la première fois de ma vie j’avais giflé mon père. Echangeant les rôles, une ultime fois. Pour la première fois il m’a tournait le dos. Pour la première fois il a claqué la porte du bar sans un regard pour ses amis. Pour la dernière fois je voyais sa silhouette. Mais cela je ne pouvais même pas le deviner.

Ce qu’il s’est passé après ? Je me suis rendu énervé à la salle qui nous sert pour les entrainements, une pièce tapis de bois et de tapisserie diverse montrant des guerriers Sky-Childrens. L’énervement était encore présent, mon katana fendant l’air en deux sous son passage, laissant résonner derrière lui un bruit qui sentait la mort. J’aurais pu le tuer. Pour ses mots. Pour le sentiment de trahison que j’avais ressentis. J’aurais pu le tuer pour sauver ma vie. Moi, par ma mère, devenir proie de la folie de mon père ? Jamais. Ma colère aurait put descendre au fil de mes coups dans le vide. Aurait put. Sans Elle. Sans SA présence a ce moment là. Une voix avait résonnait derrière moi, insolente, arrogante, provocante. « Le fils prodige n’aime pas les nouvelles idées de son paternel… » Un geste rapide. Un mouvement vif. Un acte assassin. Ma main avait attrapé ma dague et celle-ci était venue se plaquait sur la gorge d’une Aiko plaquée contre le mur de bois. Et pourtant. Ce sourire qui me plaisait tant était toujours fichée sur ses lèvres, elle petite princesse choyée par la bande. Sale petite princesse capricieuse et brutal. Belle petite princesse au corps charmeur. Elle ne s’occupait même pas ce filet de sang qui glissait le long de sa nuque. Elle ne s’occupait même pas de ce risque qu’elle courrait. Elle ne s’en était jamais occupée. La mort n’avait aucun impact sur cette princesse condamnée. « Oh…mais ce que le fils prodige va enfin pouvoir prendre son rôle de prince des Abyme… » Sa me fait marrer maintenant, elle et ses allusions incompréhensible. Enfin…Celle-ci je la compris bien rapidement. Des gouttes…Il pleuvait ? Regardant autours de moi je vis ces gouttes d‘eau se transformer en flocon sous l‘ambiance glaciale du lieu. Aiko. La seule Sky-Children de l’eau de la bande. Nous, connus pour contrôler les flammes ardentes. Les flammes ? Non, étrangement ce n’était pas des flammes qui m’entourait, au contraire le sol autours de moi se glaçait légèrement, le froid s’initier dans la pièce, venin insidieux. Je venais de découvrir mon pouvoir et pourtant, ce n’était pas à cela que je pensais. Je n’entendais pas le crépitement de glace congelant les murs et les sols. Juste son suffoquement. Je ne sentais pas la caresse du froid. Juste son corps s’affaissant sur le mien. Je ne voyais pas mon œuvre évincer la sienne. Juste ce sang sortant de sa bouche fine. Je ne sentais pas la douce odeur du carnage. Juste celle de ses cheveux contre mon visage. Utiliser son pouvoir était épuisant. Je le sentais. Cette fatigue s’était affalée sur moi. Utiliser son pouvoir lorsqu’on a une santé fragile, c’est courir à la mort. Elle le savait. Et elle sentait les effets de son geste. La glace avait envahie la salle, avait envahie mon cœur, se stoppant avec la pluie. Soulagé, je voyais encore l’éclat de diamant de ses yeux brillait au fond de son regard.

Dans ma chambre nous nous sommes retrouvés. Comme a notre habitude. Et comme à notre habitude je savais comme cette rencontre finira. Mes yeux parcouraient ses formes, puis se posait sur ses paupières fermées, petite princesse endormie, démone apaisée. Démon apaisé. Ma colère n'était plus qu'un amas de sentiments venus s'empiler sur les autres au fond de mon cœur. Le cœur. Un récipient vide où les émotions s'accumulent jusqu'à explosion. Le cœur. Réserve de nourriture d'un démon intérieur. Heureux de ce repas de roi, flot de colère et de haine. Mes doigts glissèrent sur sa joue, comme le temps glissait sur nos vies, écartant ces mèches de cheveux bruns de son visage angélique. Les yeux sont faits pour voir. Je ne faisais pas prier pour admirer cette beauté endormie. Cette beauté fragile. Cette beauté mienne. Ses yeux finirent par s’ouvrir, m’emprisonnant de leur bleu azur, m’emprisonnant de leurs brillances, m’emprisonnant de leur flot de liberté. Cette fille est comme la mer, elle fait le plaisir des hommes, mais reste incontrôlable pour eux. Elle les nourries et les mets en danger. Elle aide à leur vie et les mènes à la mort. Un danger constant. Attraction irrésistible, puissante, vitale. Mes lèvres capturèrent les siennes, mes mains emprisonnèrent ses poignets, mon corps entrava ses mouvements. Elle était mienne. Un instant trop court. Mais elle était mienne. Ses baisers avec le goût amer de la peine. Sa sauvagerie était teintée d’une tristesse. D’où venaient ces sentiments ? Notre passion s’enflammer dans l’étreinte de nos corps. Ses ongles s’enfoncer dans ma chair avec l’énergie du désespoir. Ma peau brulante caresser la sienne. Mon cœur caresser le siens. Blessé. Anéantis. Par une douleur que je ne comprenais pas. Que je ne voulais pas. Que je voyais dans ces yeux. Que je sentais dans son odeur. Que je ressentais dans ces gestes. La femme que je dirigeais de mon corps dans cette danse sulfureuse n’était pas Aiko. Sauvageonne et indépendante. Puissante et intenable. Libre et Taquine. Mais juste un bout de chair, réceptacle d’un cœur meurtri. Juste une créature blessé et soumise. Juste une femme amoureuse et mélancolique.

Comme toutes les danses celle-ci eut une fin.

Allongé contre elle, je la sentis s’agiter, glissant de mes bras avec la fluidité d’un filet d’eau entre les doigts des hommes. Soupirant, je la regardais, recouvrant son corps de ces morceaux de tissus que je me mis à haïr. Ce moment sembla durer des heures, la voyant se languir de mon regard. Mes yeux rivaient sur son dos, voyant encore les marques de nos désirs et ébats sur sa peau. Un dernier baiser. Leger. Volé. Un dernier sourire. Fugace. Triste. Des paroles, sur le seuil de ma porte, fusant comme une flèche à mes oreillers : « Au faite…Ton père est mort…Cet idiot c’est fait tuer par le père de la Sky-Children qu’il voulait tuer. Tss… On dirait qu’il était fait pour s’attaquer aux faibles d’humains…Pas aux puissants… » Je détournai le regard, laissant ainsi deviner ma peine à cette princesse aux mots durs. Pas de pleure. Un homme ne pleure pas. Pas de regard attristé. Un homme ne montre pas ses sentiments. Elle avait les mots durs. Elle avait les insultes aux lèvres. Elle venait de me faire part de sa tristesse d’avoir perdu un ami et un père adoptif. Elle venait de me demander de ne pas faire les erreurs de mon père. Je comprenais ses insinuations cette fois. Me méfier autant de la puissance des Sky-Children que de la force physique des humains. Me méfier de tous et m’entrainer à les combattre. Elle me tourna le dos. Elle allait partir. « Et…Ton père à décider dans son testament de t’envoyer à Tsubasa … Il veut…Il voulait que tu suives leur enseignement si un jour il n’était plus là pour le faire lui-même…Tu pars ce soir… Au revoir. »
D’un bon je me suis levée. D’un bond je me suis retrouvée derrière elle. D’un geste brusque je l’ai forcé à me faire face. D’un geste tendre je l’ai embrassé. D’un geste brusque je l’ai mise dehors. Je ne voulais plus la regarder. Je ne voulais plus voir ses larmes sur ses joues.

Comme toutes les histoires celle-ci eut une fin.

Comme toutes les vies celle-ci entame un nouveau chapitre.

Cette école, je fus surpris par le changement de méthode, ici tout était trop doux, tout respirer trop la bonne entente. Je ne me liais pas aux autres. Je ne les regardais même pas. Je laissais ces années d’étude passer sur moi, changeant de page, changeant de chapitre dans la table des matières de mon apprentissage. Pilliers. Voilà le statut qui été le miens dans cet école. J’avais des responsabilités. J’avais du pouvoir. Enivrant. Peu de personnes se rallier à mes idées, mais certain ressentait eux aussi cette haine viscéral pour ces gens. Sept ans, sept années à testait, observer, comprendre les autres Sky-children, à déceler chez eux l’étincelle qui ferait d’eux des membres de mon clan. Mais d’autre événements se produisit durant ces sept ans. Mon frère trouva la mort, tuait par son élève, nouvelle responsabilité sur mon dos : la vengeance. Je connaissais Loo. Je l’avais déjà vu, rendant visite à mon frère pour la première fois depuis des années. J’avais observé cette princesse des glaces à l’entrainement, elle ignorant qu’alors sa mort l’observait. Mon frère me parlait avec passion de sa prodige, de son pouvoir, de ses forces, de ses faiblesses. Norah levant au ciel ses yeux d’azur sous la stupidité de tant d’admiration. Norah, ma Bêtes, apparut depuis des années au creux de mon corps sans se montrer, catalyseur de mes pensées menant la vie dur au démon en moi. Mon frère était mort, rien ne pouvait y changeait. Et ma décision était prise. Loo devra mourir.

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Akio Satô

Akio Satô

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MessageSujet: Re: Akio Satô   Akio Satô EmptyLun 23 Nov - 1:47

Partie facultative…L’entretien.

Entre dans la salle une petite pie, Bête de la réputée journaliste Jessica Walker, avançant vers vous celle-ci vous toise hautement.

« Bien commençons par le moins bête »

Là voilà qui se tourne négligemment vers votre bête et l’observe un instant :


« Bien, j’ai trois question pour vous…
-Si vous aviez été un être humain, quel serait votre apparence physique ? Je ne m’abaisserais pas à répondre à vos ineptie.
-Quel est votre plat préféré ?
-Préférez-vous une sieste au bord de l’eau ou une escapade dans un volcan ? »

Puis, notant attentivement les réponses de votre Bête, la pie se tourne vers vous :

« Donc, à vous minable humain…
-Dans quelle position dormez-vous ?
-Quel est le pire cadeau que vous ayez reçu ?
-Avouez…vous donneriez n’importe quoi pour échanger votre place avec celle de votre Bête … ? Non.
J’en ai fini avec vous, je vous laisse, tout ce que vous avez dit sera retenue contre vous. »


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Akio Satô

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