Un Réveil Manquant

** Aya dort encore à l'infirmerie après le combat qui avait eu lieu dans la Forêt durant le bal. Celle-ci étant séparé de Yohko, qui se trouve à l'hôpital, les actions ci-dessous seront celle de la majestueuse bête... il est conseillé de répondre à ses questions et de ne pas trop la contrariée... **

Doux rêves, oh pays des songes aux douceurs et merveilles... caressant mes fines lèvres et mes cheveux d'argents, je ne voulais me séparés de ce doux rêves, ou j'étais collé à cet être dont je ne connaissais le visage... un souvenir d'un passé inconnue, comme une autre vie, sa chaleur, sa gentillesse... il semblait jeune, et son sourire me remplissait le cœur. Moi même j'étais environ du même âge... mais je semblais différente physiquement, seulement, je ne me voyais pas, j'étais trop subjugué par ce garçon aux airs adultes... aux airs innocent, à la gentillesse importante envers la nature... ce garçon, pour qui mon cœur bat... ce garçon...
Mes paupières s'ouvrirent alors, le rêve était terminer, une larme coulait le long de mes pommettes, je cherchais alors, en tâtant le lit, mon maître... Yohko... je vit alors que le plafond était différent, la lumière émise par le soleil aussi, et Yohko n'était pas présent, d'un coup, les souvenirs me revinrent, le combat, ses blessures, la mort... je me levais alors aussitôt, prise d'une panique extrême, mon cœur bondissait dans ma poitrine tel un marteau piqueur, je tremblais, je sentais mon corps souffrir, un des effets secondaire d'avoir libérer la bête qui sommeillait en moi. Je levais les yeux, ne voyant personne, je tentais de me lever, mes jambes lâchèrent prises, et je tombais sur le sol, tel un oiseau à qui l'on aurait arraché les ailes...
Mon regard se tournait vers toute la pièce, mes jambes étaient épuisés, mais je finis par réussis à me relever. L'on avait enlever mes chaussures... et mes vêtements... où alors... non... j'étais nue à la base... à chacune de mes transformations, je ne portais aucun vêtement... il manquait plus qu'un garçon rentrait... je pris alors le draps dans lequel j'avais passé la nuit, et m'étais servis de ça pour cacher mes zones intimes, je marchais alors vers la sortie, prête à retrouver celui que je suis censé protéger...

Serena avançait doucement vers l’infirmerie.
Elle tenait prudemment un vase rempli de fleurs blanches et parfumées qu’elle destinait aux blessés encore présents dans l’infirmerie.
La jeune visionnaire devait bien s’avouer qu’elle était encore un peu inquiète bien que l’Académie soit en train de panser les blessures qu’avaient causé la bataille rangée contre les Kurokami dans l’enceinte de l’école.
De nombreux élèves étaient encore alités à l’infirmerie et d’autres étaient même hospitalisés, Yohko notamment, dont elle n’avait pas encore eu de nouvelles.
Elle ne pouvait que prier pour qu’il aille mieux dans l’immédiat.
Prudemment, elle passa la porte de l’infirmerie et elle manqua de lâcher son vase par terre.
Aya tenait apparemment difficilement debout juste devant elle, à peine dissimulée sommairement derrière un des draps blancs de l’infirmerie.
Précipitamment, Serena déposa son vase sur la table de chevet la plus proche et, malgré sa petite taille, elle se précipita pour soutenir Aya.

- Aya, tu n’es pas encore en état de te lever !... Et où comptes-tu aller... dans une telle tenue ?...

Serena s’interrompit, sa voix devenant plus faible à mesure qu’elle sentait surgir une vision.
Elle se décida à fermer les yeux pour la visualiser, c’était peut-être important.
L’image se dessina derrière ses paupières, une image qu’elle aurait préféré ne jamais voir.
Yohko couché sur un lit aseptisé d’hôpital, couvert d’autant de bandages que de blessures mais ce n’était pas l’état alarmant du jeune homme qui fut le pire dans sa transe.
Quelqu’un s’avançait à son chevet, ses longs cheveux noirs dansant à chacun de ses pas, fins fils de soie qui se balançaient de manière douce dans le dos d'une veste d'infirmière.
Yuna !...
La blanche jeune fille s’arracha à sa vision dans un sursaut et elle vit les pupilles d’Aya la scruter intensément.
Elle se sentit aussitôt mal à l’aise, la chimère de Yohko avait-elle pu pressentir ce qu’elle venait de voir à l’encontre du Pilier du Ciel et surtout devait-elle lui en parler ?...

Invité

Après un réveil des plus tôt à l'infirmerie de l'Institut Tsubasa, Hayate c'était lever et avait couru directement dans le Self en cachète avec ses deux compagnons. Ils volèrent de la nourriture, principalement Tsuki-chan, qui aimait faire des farces et voler sous le nez des autres. Hayate, Amu et Tsuki avaient dû courir dans toute l'école pour ne pas se faire attraper par le cuisinier. Étrangement, tout le monde était gentil avec Hayate, ils semblaient tous au courant de sa présence en ces lieux... celle-ci alla même à la chambre de Yohko Minamoto, malheureusement, il n'y était pas. Elle se souvint alors que Aya était à l'infirmerie, et avec Tsuki et Amu, elle s'y rendit. Marchant avec une sucette gout pomme dans la bouche, elle réfléchissait à comment s'excuser de tout le grabuge qu'elle avait produit à cause de sa présence en ces lieux... elle s'en voulait terriblement. Elle arriva alors dans le couloir menant à l'infirmerie, et vit les cheveux blancs de Serena-san, elle s'en souvenait de ses cheveux, qui étaient comme des flocons de neiges... ils étaient purs...
Elle courut alors vers l'infirmerie, entra brutalement dans les pièces et vit Aya et Serena, debout, et d'une grande voix d'enfant, elle cria dans la pièce.

Hayate - Bonjour!!!!

Sa voix résonna dans la pièce, Amu-chan et Tsuki-chan étaient désespérés de voir l'action de Hayate, ils la regardaient comme-ci elle était un peu stupide sur les bords. Elle tourna la tête alors vers ses bêtes.

Hayate - Quoi? Pourquoi vous me regardez comme-ça?

Kuro ~ *Parfois je me demande si t'as une cervelle Hayate...*

Elle les fixa, se demandant ce que Kuro voulait dire par là, puis repensa à son objectif de base, voir Yohko-san, elle tourna la tête et fixa Aya qui semblait mal tenir sur ses jambes, le poids de la culpabilité la pris, elle s'en voulait grandement...

Hayate - Heu... désoler... désoler pour durant votre goûter... pour la bagarre... par ma faute, vous semblez en mauvaise état Aya-san...

Ses yeux rubis fixaient alors les deux jeunes demoiselles.

Je voyais, j'entendais, pourtant, pendant un court instant, je perdis conscience des choses alentours, et je ne tombais pourtant pas par terre... Serena m'avait rattrapé, j'ouvris les yeux, fixant celle-ci de mon regard remplis de quiétude... j'avais peur pour Yohko, j'étais en détresse, il était peut être lui aussi, je devais le retrouver, il le fallait... mais mes jambes avaient dû mal à tenir, il fallait que je réussisse à marcher, il fallait que je le retrouve... le premier lieu serait l'hôpital... Serena me parla, sa voix douce et légèrement résonna dans mes oreilles telles un chant d'oiseau... cela faisait longtemps que Yohko et moi même n'avions pas dormis dans un jardin fleuris, entouré par la nature et les animaux...

Serena - Aya, tu n’es pas encore en état de te lever !... Et où comptes-tu aller... dans une telle tenue ?...

Je vis un étrange visage se dessiner sur elle, je me souvenais de son dossier, je me souvenais de ses pouvoirs, j'y jetais toujours un coup d'œil avant que Yohko le lisais... Yohko Minamoto, mon seul maître... ma vie est pour lui la seule chose que je peux lui offrir, et pourtant la seule chose dont je lui suis tellement redevable... il m'avait fait connaître tellement de chose...
PAS LE TEMPS! Je n'avais pas le temps de me lamenter, Serena pouvait voir le futur, qu'avait-elle vu à mon contact?! Avait-elle vu Yohko?!

Aya - Serena... qu'as-tu...

Hayate - Bonjour!!!!

Ce cri était strident à mes oreilles... elle m'avait percer les tympans... il s'agissait de Hayate, qui venait de me couper la parole sans le savoir, cette enfant qui n'avait pas une voix des plus calmes, mais qui était aussi pur que du cristal... elle avait ses deux chatons, j'étais contente pour elle, je rigolais un peu de la situation par rapport au chat, un léger sourire... jusqu'à ce qu'elle devint sérieuse en me regardant...

Hayate - Heu... désoler... désoler pour durant votre goûter... pour la bagarre... par ma faute, vous semblez en mauvaise état Aya-san..

Goûter? Ce n'était pas un goûter mais un bal... enfin, elle s'excuser, mais je la regarder, me mis sur mes deux jambes, m'avança avec une impression de tombait vers elle, mis mes deux mains sur ses épaules, et la fixa.

Aya - Ce n'est pas à moi que tu dois t'excuser... mais à Yohko... je lui suis obéissante selon toute les situations, c'est pour le protéger et te protéger que je suis dans un tel état, et personnellement, je pense que c'était une juste cause, tu n'as pas besoin de m'excuser... Yohko est dans un état pire que le mien... tu devrais le voir lui... mais avant... il faut que je sacha où il est...

Les yeux rouges d'Aya se posèrent sur moi, rubis interrogateurs, qui semblaient chercher à voir à travers moi.

- Serena... qu'as-tu...

La jeune fille n'eut jamais l'occasion de finir sa question.
Les portes de l'infirmerie s'ouvrirent à la volée et une silhouette enfantine les franchit un grand sourire aux lèvres avant de s'exprimer d'une voix tonitruante.

- Bonjour !!!!

La blanche jeune fille n'avait pas vu l'enfant depuis qu'elle avait été terrassée par le sommeil au creux de la forêt.
Elle se réjouissait de la voir en forme, comme ses deux chatons.
Un sourire doux se dessina sur le visage de Serena, illuminant ses yeux à la couleur du rubis dans la peau d'albâtre.

- Bonjour Hayate-chan...

La fillette sembla soudain perdre sa bonne humeur en voyant qu'Aya tenait péniblement sur ses jambes et elle baissa la tête devant elles.

- Heu... désolée... désolée pour durant votre goûter... pour la bagarre... par ma faute, vous semblez en mauvaise état Aya-san...

La jeune femme se redressa doucement et Serena la laissa aller avec précautions vers Hayate, posant deux mains apaisantes sur les épaules de la fillette.

- Ce n'est pas à moi que tu dois t'excuser... mais à Yohko... je lui suis obéissante selon toute les situations, c'est pour le protéger et te protéger que je suis dans un tel état et personnellement, je pense que c'était une juste cause, tu n'as pas besoin de t'excuser... Yohko est dans un état pire que le mien... tu devrais le voir lui... mais avant... il faut que je sache où il est...

Serena réfléchit profondément durant la petite conversation entre la chimère de Yohko et la fillette.
Sa vision la troublait plus que de raison, à voir l'étendue des blessures de Yohko, elle l'avait vu dans un futur très proche, elle n'avait plus qu'à prier pour que Yuna ne soit pas auprès du Pilier du Ciel à l'instant même.
Que lui ferait la jeune fille au katana si elle se retrouvait seule avec lui ?
Elle craignait le pire !...
Doucement, elle prit la parole de sa voix calme afin de ne paniquer ni Aya ni Hayate.

- Yohko a été transféré à l'hôpital de Sayoku afin que ses blessures soient traitées au mieux. Si vous voulez, je peux appeler un taxi et nous pourrons être là-bas dans une demie-heure au plus tard. Par contre Aya, tu devrais t'habiller un peu avant ça !...

Gentiment, elle tendit à la jeune fille une pile de vêtements qui avaient été soigneusement ramenés de sa chambre et pliés sur une chaise à son attention.
La voix de Téthys se manifesta dans son esprit à cet instant.

* Toi, tu as vu quelque chose qui ne te plaît pas !... *

Serena répondit mentalement à sa chimère sans laisser paraître quoique ce soit à l'extérieur.

* Je voudrais déjà être là-bas... Je suis inquiète pour Yohko. Téthys, file à ma chambre et ramène-moi mon Naginata. Ensuite devance-moi à l'hôpital, je veux que tu trouves Yohko et que tu puisses le protéger au besoin.*

Un profond soupir résigné retentit dans l'esprit de la blanche visionnaire avant que la voix de l'Ondine se fasse entendre, profondément ennuyée.

* Comme il te plaira... *

Invité

Aya : Ce n'est pas à moi que tu dois t'excuser... mais à Yohko... je lui suis obéissante selon toute les situations, c'est pour le protéger et te protéger que je suis dans un tel état et personnellement, je pense que c'était une juste cause, tu n'as pas besoin de t'excuser... Yohko est dans un état pire que le mien... tu devrais le voir lui... mais avant... il faut que je sache où il est...

Hayate fixait Aya, ses douces mains, sa voix mélodieuse, elle sentit en elle un souffle de bonheur, elle la fixait, droit dans les yeux, sentant de la chaleur dans son coeur, chaleur par la gentillesse de la femme aux cheveux d'argents. Les chats me fixèrent alors, leurs yeux étaient remplis de tendresses et ils étaient content pour ce que Aya venait de dire... ils savaient tout deux qu'elle avait calmer la culpabilité de la petite fille.

Serena : Yohko a été transféré à l'hôpital de Sayoku afin que ses blessures soient traitées au mieux. Si vous voulez, je peux appeler un taxi et nous pourrons être là-bas dans une demi-heure au plus tard. Par contre Aya, tu devrais t'habiller un peu avant ça !...

Hayate fixa Serena... c'est vrai quand réfléchissant, Aya n'était pas vraiment très couverte... Hayate posa alors une main sur la poitrine à Aya, et fixa celle-ci droit dans les yeux...

Hayate : Comment-ca se fait que tu ais beaucoup de graisses à la poitrine? Tu fais pas assez de sport?

~Kuro~ : *T'es idiotes où tu le fais exprès?*

Elle se tourna alors vers Serena, regardant la poitrine de celle-ci, puis elle revint à la réalité...

Hayate : Dites... je peux venir avec vous?

Serena - Yohko a été transféré à l'hôpital de Sayoku afin que ses blessures soient traitées au mieux. Si vous voulez, je peux appeler un taxi et nous pourrons être là-bas dans une demie-heure au plus tard. Par contre Aya, tu devrais t'habiller un peu avant ça !...

Je me tournais alors vers Serena, quand une main toucha ma poitrine, je tournais la tête alors, c'était la main de Hayate, elle me les fixait comme une bête curieuse... je sentais alors mes joues chauffer, je devais rougir.

Hayate : Comment-ca se fait que tu ais beaucoup de graisses à la poitrine? Tu fais pas assez de sport?

Je me sentais gênée... je reculais alors, faisant tomber le draps qui entourait mon corps quand je fus tourné, l'on ne pouvait que la partie arrière de mon dos. Je mis ainsi donc une culotte à dentelle blanche, la remettant comme il faut une fois mise, claquant légèrement mes fesses, je mis le soutien gorge qui allait avec et tout en m'habillant, je disais à Hayate.

Aya - Tu sais Hayate, il n'est pas conseillé de faire ce que tu viens de faire... c'est très déplacé... enfin, c'est Yohko qui me l'avait dit la fois où...

Je sentis alors mes joues rougir, je venais de me souvenirs d'un épisode de ma vie ou Yohko m'apprenais les règles de tout être humain... mon apprentissage pour vivre avec eux dans un corps comme le mien... Je mis alors une robe noir avec du blanc selon les endroit, qui avait une ceinture pour en dessous de la poitrine, que je serrais... je mis des bas en résilles noir, un ras de cou et des bottes noirs par la suite. Mon corps commençait à tenir enfin debout, je me sentais plus énergique, même si je savais qu'il ne fallait pas que je pousse mon corps beaucoup trop...

Aya - Serena, je suis prête...

Mes cheveux argentés s'accordaient parfaitement à cette tenue, mes yeux rubis fixaient la jeune fille, et je fis un léger sourire à celle-ci...

Hayate : Dites... je peux venir avec vous?

Je regardais la jeune fille, elle était vraiment toute mignonne... je fixais alors Serena... lui montrant d'un simple regard que la décision lui revenait...

Déjà Serena décrochait le téléphone de l'infirmerie et sortait de sa poche une petite carte de contacts utiles qu'on lui avait remise à son arrivée à Tsubasa Gakuen.
Notamment, il y avait celui d'une compagnie de taxis dont, selon les dires de ses camarades qui avaient emprunté ce service, ne posait pas de questions et dont les chauffeurs ne refusaient jamais rien aux élèves qui utilisaient leurs voitures.
Sans doute encore quelque chose de manigancé par la directrice mais elle n'allait pas s'en plaindre pour une fois.
Alors qu'elle avait la tonalité, elle dut se retenir de pouffer devant la question enfantine d'Hayate et la gêne manifeste d'Aya.
Elle se concentra donc sur la réservation d'un taxi et le dispatcher lui affirma qu'il les attendrait à la grille dans les cinq minutes.
La blanche jeune fille raccrochait le téléphone quand Aya, habillée et semblant un peu mieux, releva les yeux sur elle.

- Serena, je suis prête...

La jeune visionnaire hochait la tête dans sa direction quand Hayate leva ses grands yeux sur elle et demanda d'une voix implorante.

- Dites... je peux venir avec vous ?

Serena garda le silence quelques instants, ce n'était peut-être pas une bonne idée.
Après tout, les Kurokami en avaient après Hayate lors de la soirée du bal et la présence de deux chimères au lieu d'une auprès d'elle intriguaient d'ailleurs beaucoup élèves et professeurs.
La sortir de l'enceinte protégée de Tsubasa Gakuen alors que Yuna était peut-être auprès de Yohko à l'instant même représentait un risque.

- Je...

Serena ferma les yeux et se tut, sentant une vision arriver.
Qu'est-ce que c'était que ça ?...
C'était bien Hayate, avec ses deux chatons, mais il se dégageait d'elle une aura noire qu'elle ne lui avait jamais vue.

*Réveille-toi !... *

La jeune visionnaire rouvrit brusquement les yeux en sentant quelques gouttes d'eau glacée sur son visage.
Sous sa forme d'eau vive, Téthys avait franchi en furie les portes de l'infirmerie pour déposer entre ses mains l'étui blanc semblable à celui d'un shinai qui renfermait en fait son Naginata.

* Ah... Merci Téthys !... *

La blanche jeune fille crut un instant voir les deux yeux d'escarboucle de l'Ondine étinceler dans la masse liquide mais ça ne dura qu'un instant.

* Je pars devant !... *

La chimère aquatique disparut et Serena reposa les yeux sur Hayate qui attendait toujours fébrilement sa réponse.
Elle nota qu'Aya semblait intriguée par le fait que sa chimère soit venue lui remettre le sac de sport long et fin, en somme adapté qui contenait son arme mais elle n'en disait rien.

- Tu peux venir Hayate mais reste auprès de nous, d'accord ?...

Gentiment, Serena tendit la main à la fillette tout en jetant son étui sur son dos comme un vulgaire sac de sport.
L'Académie serait au fait de leur départ s'il se passait quoi que ce soit mais elle ne serait pas tranquille tant qu'elles ne seraient pas sur place.

Et bien...il s'en passait des choses durant le sommeil de mon tendre personnage! Tellement qu'il fini par ouvrir ces beaux yeux et regarder discrètement le petit monde qui se trouvait là... Serena, la chimère de Yohko et Hayate...
Ne faisant bruit, et ne cherchant surtout pas à se faire remarquer, il regarda le plâtre à son bras qui avait été posé durant son sommeil sur son torse. Valentine se s'étend pas dématérialisé avant son que son maitre ne tombe de fatigue, elle s'était glissée sous la couverture et contre le torse du professeur en attendant son réveil. Celui ci la regarda amoureusement et la laissa dormir...
Bizarrement, on l'avait changé durant son sommeil (sinon il aurait été impossible de mettre un plâtre...). C'était à se demander combien de temps il avait dormi!

Puis, se réveillant de plus belle, il se rappela d'un détail important et regarda tout autour de lui de manière précipité et désordonné sans ne plus se soucier de sa discrétion.

Fausse alerte... Examinant ses draps, le lit, et les alentours, il soupira d'aise en ne trouvant ni glace ni neige... Ahaha, les murs de cet infirmerie avaient gardé tellement de fois Hisles et supporté les assauts de son Ki incontrôlable...
En revanche, il y avait de la neige sur son torse...plus précisément, là où dormait sa fée...

Tout ceci fait, il fini par regarder à nouveau le petit monde et dire:

"Une petite vadrouille Serena?"

Serena prenait déjà doucement la petite main d'Hayate dans la sienne quand la voix d'un professeur bien connu l'arrêta sur le seuil.

- Une petite vadrouille Serena ?

La blanche jeune fille se retourna doucement et vit que Vaanleck contemplait le petit groupe avec amusement.
Elle se demanda soudain depuis combien de temps il les observait.
Elle eut une pensée pour Aya, elle espérait qu'il n'avait pas assisté à la séance entière d'habillage de la chimère de Yohko.
Doucement, la jeune visionnaire adressa un sourire au professeur de chimères.

- Pas vraiment, nous allons simplement rendre visite à Yohko à l'hôpital. Je suis désolée si notre tapage vous a réveillé Sensei.

Serena se souvint soudain des fleurs qu'elle avait ramenées et déposées sur le premier bureau venu.
Elle saisit précautionneusement le vase et le déposa sur la table de chevet de Vaanleck.
Les fleurs blanches et parfumées semblèrent réveiller Valentine qui émergeait doucement du sommeil aux cotés de son aimé.

- Je suis contente de vous voir en meilleure forme Sensei. Prenez soin de vous, je viendrais vous voir à mon retour !...

Elle fit une légère courbette polie avant de s'esquiver et de sortir de l'infirmerie avec Aya et Hayate.
Le taxi ne tarderait pas et elle ne voulait pas être en retard.
Chaque seconde qui passait pouvait être une seconde de trop pour Yohko !...

Le professeur regarda les élèves s'en aller... Il demeura alors seul dans l'infirmerie, sa jolie fée toujours contre lui qui ne s'était pas réveillé...
Pendant un temps, il demeura pensif en la regardant. La voix de son rêve résonnait encore dans sa tête... Et se bruit de frein, cette sensation de froid et d'eau.

Une chose était désormais certaine pour lui, cette vision était la dernière qu'il avait eu avant de tomber dans la glomma et de se réveiller amnésique à l'hôpital, Edward près de son lit et Valentine sur son torse.

" Je retrouve la mémoire petite lumière... c'est long...Mais je la retrouve... "

Il eut un sourire et caressa l'être bleu pour la réveiller... Ses grands yeux émeraudes apparurent alors doucement et elle fixa son maître avec une grande émotion qui semblait dire "Tu es réveillé Vaanleck!" Mais Valentine ne peut pas parler...

Le professeur regarda ensuite près de lui... A côté du bouquet, ses vêtements avaient été laver et plier.

"Allons voir la directrice veux tu?"

Il se leva doucement, faisant attention de ne pas vaciller ou cogner son bras douloureux... Il attrapa de sa main valide ses affaires, retirant son pyjama de patient, il enfila péniblement son pantalon, ses chaussettes et sa ceinture... En revanche avec son bras il n'arrivait pas a mettre son haut... Tant pis...

Laissant sa chemise et son manteau sur son bras , il enfila aussi ses chaussures et quitta l'infirmerie avec douceur.

La fée ne le quittait pas.

Un Réveil Manquant

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