Sujet: Terminus, tout le monde descend... Dim 7 Mar - 19:07
Cela n'avait pas été facile, mais j'avais finalement réussi a trouver la vie scolaire. Celle ci m'avait remise la clef de ma chambre...ma nouvelle chambre... Grâce aux indications données, j'étais désormais devant cette porte froide qu'une élève de dernière année m'avait légué... Je repris mon souffle calmement, posa mes sacs et entra la clef dans la serrure. La porte s'ouvrit alors et je pus entrer. Bien sur ce n'était rien d'extraordinaire... Un lit, un bureau, un placard une commode et une table de chevet. Évidemment que c'était petit... Mais il fallait que je mis fasse... J'y rentrais mes affaire et fermé la porte. Me retrouvant seule, je me concentrais sur la respiration de Suicune et de la mienne. Dieu, comme j'aime son souffle... Pour le moment tout allait correctement jusqu'à ce que je tombe sur le miroir. J'étais étrange... un peu triste aurait on dit. Je tentais un sourire mais je n'y arrivais pas et, fatiguée, je me laissa tomber le long de la porte, m'effondrer sur la moquette et laisser mes larmes couler.
"Je...Je...Je veux rentrer chez moi... Je veux pas vivre ici pendant je ne sais combien d'années! Non! Non! Non! J'ai besoin de ma famille...Je..."
"Alix..."
"J'ai besoin de..."
"Alix..."
"J'ai besoin de toi Suicune..." Mon ami se matérialisa, sortant littéralement de mon cœur, je sentis un courant d'eau traverser mon corps puis son tendre souffle sur ma peau... Dans cette pièce, il avait tout juste la place d'apparaitre...
"Alix... Je suis là... A jamais... Tu le sais..."
Son museau caressa doucement mon front, j'attrapais mes genoux et les collais contre moi.
"Mais ma famille...mon village...mon jardin..."
"Tu grandis Alix, il faut te séparer de certaine chose pour en avoir de nouvelle..."
Je fermais mes yeux brusquement et je haussais le ton, triste...
"Mais je ne veux pas changer!"
"C’est ainsi. »
Sa voix s’était durci et avait perdu la sonorité tendre que j’aimais tant. J’arrêtais alors tout mouvement, me concentrant sur sa respiration: j’étais inquiète, l’avais énervé? Peut être avait-il compris ma soudaine peur et son museau s’engouffra d’avantage contre moi. Au final je dû ouvrir mes yeux et fixer les siens.
« Tout ira bien car moi, jamais je ne changerais. Je te le promets… » Je laissais couler encore quelques larmes avant de l’enlacer doucement…