TSUBASA GAKUEN
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Parce que tout peut changer. MYA è_é

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Loo

Loo

2ème Année/Admin


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Age du personnage : 17 Ans
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Parce que tout peut changer. MYA è_é Empty
MessageSujet: Parce que tout peut changer. MYA è_é   Parce que tout peut changer. MYA è_é EmptyDim 30 Mai - 23:32

Mes genoux ramenés vers ma poitrine dénudée mon coude reposa négligemment contre ma jambe. Les cendres de la cigarette siégeant entre mes doigts retombaient mollement sur les draps. Une légère fumée s’échappa de ma bouche. Je ne fumais que rarement. Le goût fade du tabac dans ma bouche me dégouttait autant que l’Homme dont je partageais la couche une nouvelle fois. Et pourtant, par moment le dégout devenait plaisir. Mes cheveux noirs caressaient le bas de mon dos alors que mes yeux observaient la douce ascension du feu consumant le papier. Elle ne tiendrais que peu de temps, ma température faisant doucement son effet sur l’objet interdit. Je soupirais, sentant les doigts de mon ennemi caresser les cicatrices de mon dos, éviter le tissus de mes sous-vêtements, survolant ma chevelure. Quelle ironie. Je le tuerais et pourtant je couchais avec lui. Le calme de la chambre dissimulait le vacarme de la haine au creux de nos cœurs. Nos vêtements sur le sol, débris de notre duel nocturne. Les draps déchirés, victimes de notre combat charnel. Ce dégout au creux de mon ventre, celui de la défaite. Tout nos gestes n’étaient que duel. Je vous épargne les règles de nos nuits, ma défaite était trop cuisante encore. Mais elle n’était qu’exception face à mes victoires, nous avions chacun nos terrains. La nuit était le mien, dans toute sa décadence et ses excès. Perdue dans mes pensées, la voix d’Akio m’atteint comme un glaive dans le dos, ses doigts s’entremêlant à mes longs cheveux.

" J'aime tes cheveux long, sa te donne un air féminin, on a presque envie de te protéger"

Il y a avait au fond de sa voix cette taquinerie qui me faisait rageait. D’un geste brusque j’écrasais ma cigarette contre la blancheur de ses draps, salissant cette illusion de pureté qu’il arborait. Je me levais, me dressant de ma hauteur sur le lit du surveillant, le drap glissant le long de ma peau blafarde. Ma tête pivota, mes yeux cyans se posant sur lui avec un rictus de dégout. Ses remarques m’atteignait plus qu’elle ne devrait. Il y avait en lui cette insolence de ceux qui ne me craignent pas, que je ne contrôle pas. Je ne supportais pas ça ! Je le regardais, fixant ses yeux émeraude et j’eus l’horreur d’apercevoir une pointe pas déjà trop légère de sincérité au creux de ses prunelles. Je rugis, folle d’une rage qui lui était réservé :

" C'est de famille de vouloir me protéger ! Je suis pourtant celle qui fait couler votre sang !"

Mes pas me guidèrent au bout du lit, descendant de celui-ci avec légèreté. Mes pas semblaient calmes pourtant mon cœur bouillonnait de rage. Ma main attrapa la dague d’Akio, sa chère dague auquel il tenait tant. Mon doigt caressa la lame avec précaution alors que je lisais l’incompréhension dans le regard du surveillant. Ma main droite attrapa mes cheveux et la lame vint les caresser. Autours de moi glisser contre ma peau les restes de ma féminité. Je lâchais le couteau, écoutant le paisible tintement de l’acier contre le sol. Mes cheveux continuaient de se déposer sur le sol, caressant la lame qui venait de les trancher. Je venais de lui couper l’envie de me protéger. Je le voyais à la surprise si rare au fond de ses yeux. Ce n’était pas suffisant. Il doit me haïr ! Me tuer ! Enfin essayer…combattre. Il ne pouvait pas me protéger. Il ne devait même pas avoir cette idée. Je n’ai pas besoin de protecteur. Je n’ai pas besoin de la pitié. J’ai besoin d’un ennemi. Oui un ennemi. Il est mon ennemi. Il doit comprendre. Je remontais sur le lit, chacun de mes gestes laissant glisser quelques rescapés de mon ancienne chevelure si féminine. Il ne bougeait pas. Il m’observait. Je tombais à genoux devant lui, mes jambes de chaque coté de ses cuisses. Sa carapace de glace l’avait de nouveau doucement entourée, protection veine. Mes doigts glissèrent le long de son ventre, de son torse, survolant son cou. Mes doigts survolèrent sa peau glaciale, sentant imperceptiblement son pouls contre ma peau. Il attendait, attentif. Je souris. Mes doigts se resserrent contre sa nuque, sentant sous mes mains sa trop fine carapace n’empêchant pas l’étouffement. Il écarquilla les yeux, alors que dans un état second ma voix se porta à son cerveau. Un souvenir d’une lecture, des mots marqués dans ma mémoire.
« Démons, changez mon sexe ! Accourez, noir essaim
Et de férocité remplissez tout mon sein !
Epaississez mon sang, et que ce cœur ne laisse
Nul passage au remords ! Point d’humaine faiblesse,
Qui tâche, en ébranlant ma résolution ! –
Des lieux où vous dressez vos embûches sinistres
Venez à moi, du meurtre invisible ministres !
Venez tous, ennemis de la terre et du ciel !...
Soufflez-moi vos poisons ! Que mon lait tourne en fiel !
Et toi profond Nuit, aux heures insalubres
Des vapeurs de l’enfer couvrent tes pas lugubres
Cache bien la blessure au tranchant du couteau,
Et qu’à travers les plis de ton obscur manteau
Le ciel, pour m’épier, se penchant sur ma tête,
Ne puisse me crier dans l’ombre Arrête ! Arrête ! »
Macbeth. Ce que j’avais compris à l’époque était une femme voulant devenir homme, et ainsi accomplir ses actes sans le remords féminin. Pouvoir agir sans sentir cette différence entre les deux sexes. A présent, ce n’était qu’une femme qui désirer avoir le courage d’agir, d’aller jusqu’au bout malgré une conscience vicieuse au creux de son esprit. Devenir un homme qui se fout de tout. Tant de conscience. Anshin. Akio. Mya. Comment avais-je put me laisser avoir. Maintenant c’était finit. Je n’écouterais que moi. Et Akio en serait victime. Mais il y avait Mya. La douce Mya. La fragile Mya. Non ! Je ne dois pas m’occuper d’elle, elle n’est qu’un autre pion dans le jeu d’Akio. Mais le pion peu se transformer en dame et bloquer le Roi. Alors le fou, fidèle attaquant donnerait le coup final. Oui. Mya serait une aide précieuse. Je n’écoutais pas les cris d’Anshin au creux de mon esprit, « Arrête ! Loo STOP ! Merde tu fous quoi ! » Rien, je n’entendais rien. Je suis libre. Je suis l’ange exterminateur, je décide, je tue. Mes doigts se resserrent un peu plus alors qu’Akio se décidait enfin à griffer mes avant bras. « Loo ! Cette victoire est trop facile pour toi ! »Les mots me percutèrent alors que je lâchais le cou fragile du jeune homme. Un combat sans honneur, sans sang, sans violence, facile. Non. Je voulais le tuer après avoir vu la sueur coulait le long de sa tempe. Je voulais le tuer après avoir subit les coups de sa vengeance ! Je descendis de son lit, l’entendant tousser à s’en cracher les poumons derrière moi. D’un geste j’attrapais mon jeans que j’enfilais tout en murmurant une phrase.

« Que je sois asexuée que mon lait se transforme en un fiel atroce. Remplissez moi du crane aux orteils faite moi déborder d’atroce cruauté. »

Je la répétais, inlassablement, admirant la consonance des mots dans mon esprit. Ma main attrapa la chemise blanche d’Akio, l’enfilant d’un geste je remontais doucement les manches trop grandes. Mes mains caressaient les boutons, les enfilant un à un dans des gestes minutieux. J’entendais le souffle court de mon ennemi dans mon dos. Sans un regard je quittais sa chambre, la même phrase berçant mes pas.

« Que je sois asexuée que mon lait se transforme en un fiel atroce. Remplissez moi du crane aux orteils faite moi déborder d’atroce cruauté. »

Je ne mis que quelques minutes pour arriver à ma chambre, laissant les regards éberlués des élèves derrière moi. Elle était là. Elle était toujours là. Elle devait être habillée. J’ouvris la porte, elle se tenait devant moi, près de son lit. Continuant de répéter mon éternelle litanie. Je n’attendis pas qu’elle se retourne, je n’attendis rien de tout cela. Ma main attrapa la sienne, chaude, et mes doigts s’entremêlèrent aux siens. Et je repartis, murmurant toujours pour moi-même comme pour les autres, emportant mon sillage ma colocataire. Au Rez-de-chaussée je trouvais mon bonheur, entrant dans la salle je lâchais enfin la main de la jeune fille avant de me dirigeais vers une étagère vitrée. J’en sortis deux épées d’entrainement, la lame ne coupait pas, mais la douleur existait tout de même.

« Que je sois asexuée que mon lait se transforme en un fiel atroce. Remplissez moi du crane aux orteils faite moi déborder d’atroce cruauté. »

Les yeux perdus dans le vide je tendis l’une des lames à Mya, tenant entre mes doigts la lame étincelante, le manche faisant face à ma colocataire comme un destin à affronter. Mon discours changea, première fois depuis une dizaine de minute. Je fixais Mya, me reculant d’un pas, l’épée dans la main gauche.

« Attaque-moi ! »

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