TSUBASA GAKUEN
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Loo Ookami

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Loo

Loo

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Nom de la Bête: Anshin
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MessageSujet: Loo Ookami   Loo Ookami EmptyMar 17 Nov - 22:22

Nom: Ookami
Prénom: Loo
*Surnom: Princesse des glaces ( surnom auto proclamée xD).
Age: 16 ans
Statut: Elève
Orientation Sexuel: Bisexuelle
*Arme: Un superbe katana à la blancheur hivernal , possédant une lame d’acier de presque soixante-dix centimètre, celle-ci reflète une dernière fois le cyan des yeux de la jeune fille avant d’asséner son coup mortel. Un long ruban blanc est attaché au manche. Le fourreau est lui blanc, donnant à cette arme mortelle une pureté erronée, sur le fourreau se trouve incruster des écris en une langue si ancienne que sa traduction fut oublié des êtres inintérréssés.

Pouvoir: (1 seul au début)

Toucher Glacial

Description du Pouvoir: La température corporel de Loo est très basse, ainsi, sa peau est parfaitement glacial et possède des effets lorsqu’elle entre en contact avec une autre. Lorsque Loo vous touche, c’est comme si vous touchiez un morceau de glace à main nue alors que quelques secondes avant vous étiez près d’un feu bien chaud, le contraste est si frappant que les certaines personnes on frôlé l’expérience de l’hypothermie.
-température interne de Loo -110°, température extérieure : -150°
-température avec de la fièvre : -100° a l'intérieure xD -140 a l'extérieure xD

Passage 2e année : [ Evolution de pouvoir] Loo est à présent capable de faire retourner son corps à une température normal, mais cela que durant quelques minutes au maximum son corps n'étant pas conditionné à une tel chaleur cela le tue lentement.


Description Physique: (5 Lignes Minimum) Elle aurait pût être croque-mort, comme elle aurait put être la Mort elle-même. Le noir est sa couleur, l’arborant avec fierté, de la pointe de ses cheveux aux coutures de ses bas. Ce noir qui fait jaillit la blancheur cadavérique de sa peau pâle, de sa peau froide, de cette fleur gelée et venimeuse. Ce noir qui fait éclatait le reflet de ses yeux bleus cyan à la laideur de ce monde, de ces yeux glacial où règne une tempête éternelle. Ce noir qui contraste avec ce léger sourire sadique qui étire ses lèvres. Ce noir qui parcoure chaque mèches de ses cheveux noir, voletant derrière elle, venant caresser ses mollets lorsque ses mouvement se stop. Ces cheveux encadrant ce visage fin, blafard. Ces cheveux cachant ses sourcils fins, dissimulant ce regard froid. Ces cheveux caressant ces épaules, sa silhouette svelte. Cette silhouette se mouvement avec souplesse, chaque mouvement restant fluide se laissant caresser par l’air entourant. Cette silhouette semblable au vent glacial d’hiver, dont l’aura qui l’entoure refroidi les déserts, dont la présence n’est qu’éphémère. Cette silhouette représentant un corps à l’aspect fragile. Ce corps aux cicatrices dissimulées. Cette jeune fille aurait put être magnifique, si sa beauté corrompu n’étais pas la cause de bien des malheurs. Cette jeune fille aurait put être attirante, à la vue de sa douce blancheur et de son charme glacial. Mais elle n’est d’autre qu’un cauchemar.

Description Morale: (5 Lignes Minimum) Instable. Dualité extrême. Bien ? Mal ? Non… Son camps est choisi depuis longtemps, l’homme est profondément bon selon les utopistes… La femme est profondément mauvaise selon la vraisemblance. Elle n’échappe pas à cette règle. Là où, plus jeune, a ses côtés se trouvait les allégories de l’angélisme à son extrême ridicule, elle offrait en spectacle les ténèbres de son âme. Glaciale. Froide. Mélange des vices et défaut de l’être humain. Elle n’est qu’une harmonie de franchise directe, mélange de réserve, de froideur, de contrôle mais aussi d'impulsion, d'autoritarisme et parfois d'agressivité. Une dualité constante, une froideur calculée. Une folie dévorante. Car oui, elle est folle, le goût du sang lui est si enivrant qu’il lui est presque vital de le voir couler. Même si c’est le sien qui doit sortir de ses veines. Inadaptée, les études, les relations, les contacts, ne sont pas pour elle. Ils lui sont même impossible. Toute idée de tendresse, de chaleur, de gentillesse, de pitié, lui sont étrangère, les stéréotypes des héros d’enfances idolâtrés trouvaient un goût fade dans sa bouche, là où les autres suivaient ces idéaux naïf, elle comprenait déjà la finalité de la vie et l’inutilité croissante de la routine. Elle n’hésite pas à trahir, à mentir, a jouer de ses charmes, à jouer des sentiments, mais surtout à se battre. Car elle est avant tout une combattante. Pas la meilleure. Pas la plus forte. Mais assez rapide. Mais assez folle. Pour en devenir dangereuse. Princesse glacial, dénuée de scrupule, au passé ensanglanté, aux mains ensanglantées.

Partie Bête Chimérique

Nom de la Bête: Anshin

Description Physique: (5 Lignes Minimum) Anshin se montre sous la forme d’un énorme loup blanc, au pelage épais pour résister aux températures extrêmes de sa maitresse. Enorme par sa taille, mais proportionnellement sa corpulence reste svelte et athlétique. Ses yeux jaunes transpercent ceux qui les croisent de sa froideur. Des lignes grisâtres se dessinent autours de ses yeux, ressemblant à un tatouage tribal, le reconnaissant ainsi parmi tous les loups. Sous sa forme ailée, deux énorme ailes apparaissent sortant de son dos, des ailes elles aussi d’une extrême blancheur.

Description Morale: (5 Lignes Minimum) Anshin est une bête des plus calme, mais ce calme est un calme à l’image de la jeune fille qu’il accompagne, glacial et dangereux. Avide de sang, il attend patiemment de pouvoir à nouveau planter ses crocs dans la chair tendre d’une victime. Il est particulièrement présomptueux et égocentrique, il aime qu’on s’occupe de lui et se montrer sous son meilleur jour, ainsi il n’hésitera pas à s’arrêter au milieu d’un combat, si l’adversaire est plus faible que lui, c'est-à-dire à chaque fois, pour nettoyer son pelage tacher de sang. Mais il sait remercier et être attentif à sa maitresse sachant la fragilité de sa stabilité. Car malgré son caractère sauvage, il est très attaché à sa maitresse et ne supporte pas de voir sa folie la dévorer lentement.

Pouvoir de la Bête: (3 Maximum au début)

-Souffles glacial
Description des Pouvoirs : Le souffle d’Ashin est glacial, mais il peut amplifier celui-ci pour former un souffle glacial particulièrement efficace capable de congeler des corps, la puissance de celui-ci peut aussi protéger un corps à plusieurs mètres.

-Mutation I
Description des Pouvoirs : Capacité d’Anshin de muter sa propre forme physique pour cacher ou faire apparaître ses ailes. Celle-ci le rendant encombrant vue leur grandeur, et aussi vulnérable étant donné leur fragilité et le ralentissent lors des courses au sol.

-Tempête de neige
Description des Pouvoirs : Anshin se sert de ses ailes en les battant rapidement formant une tempête de neige. Celle-ci forme un épais brouillard de neige et fait brutalement sombré la température. Ainsi, la visibilité des adversaires et décrue (Loo et Ashin ayant des yeux habitué a ce genre de désagrément, Anshin plus que Loo bien sûr). Et un froid glacial s’installe ralentissant et faisant ses effets sur les personnes présentes non habitués.



Dernière édition par Loo le Mer 31 Mar - 23:18, édité 4 fois
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Loo

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MessageSujet: Re: Loo Ookami   Loo Ookami EmptyMar 17 Nov - 22:24

Histoire: (10 Lignes Minimum)
La douleur était incommensurable, autours d’elle les médecins se regardaient, la surprise régnant dans le fond de leur regard. Battements réguliers. Aucune malformation physique. Aucune hémorragie détectée. Aucun problème en apparence. Qu’est-ce qui pouvait offrir à cette femme une telle douleur, un tel froid. Froid. Glacial même. La température dans la salle d’opération avait brusquement chutée. Tout comme celle de la jeune femme allongée. La cause ? Moi je la connais. C’est tout simple ma naissance qui causa une telle douleur à cette mère qui était la mienne. C’est tout simplement ma naissance qui causa sa mort en ce jour. Le plus froid jamais connu. Le monde m’accueillait dans son antre glacial.
Les médecins ne tardèrent pas à comprendre ce qui avait tant fait souffrir cette pauvre femme, ce qui avait causé sa mort par hypothermie, le petit être aux cheveux bruns à qui elle venait d’arracher la naissance, ce petit être glacée. Si glacée que le toucher devenait un véritable supplice. Je fus rapidement mise à l’écart, l’ambiance autours de moi baissant rapidement de température. Je fus longtemps mise à l’écart. Des mois, des années. A grandir dans entres ces murs blancs. Spécimen étudié. Incompréhension scientifique. Quel idée d’accoucher dans un hôpital privée, ma mère cette sale bourgeoise avait de ces idées. Maintenant elle est morte. Et j’en suis fière. Mon père ? Avoir une fille spécimen aurait put lui rapporter de l’argent en pub, mais il était bien trop occupé avec sa propre entreprise, j’ai du le voir une fois. Le jour où je l’ai tué.
Ma froideur n’était pas scientifique. Sinon comment expliqueriez vous que j’ai eut un loup pour compagnon de chambre ? L’hôpital. Sa rend fou. A moins que je ne le sois dès la naissance. Mais comme tout fou, un jour, on explose. Un médecin imprudent, une seringue à la main, un énième examen, un ultime examen. La seringue pénétrait dans ma peau comme une balle qui me perfore l’esprit. Un liquide brulant pénétrant dans mon sang, dans ma cher, tentative veine de me réchauffer. Je ne veux pas être réchauffé. Je déteste cette chaleur douloureuse. Mon corps se tord sur le sol. Mon esprit se tord dans mon corps. Des secondes. Des minutes. Libération. La douleur s’atténue. Mon corps retrouve sa température normale. Glacial. Mon esprit est toujours chaud. D’un geste je me lève et je viens me coller à ce médecin. Je viens m’accrocher à lui comme un mort à la vie. Je le sens frissonner, je le sens paniqué comme une bête en proie à un prédateur. J’ai aimé sa. Cette sensation de contrôle. Il s’effondra. Lèvre bleuté, corps blanchâtre. Un cadavre. Je courus.
J’étais jeune. J’étais seule. Je ne pouvais survivre. Je savais où vivais mon père. Je savais qu’il me renverrait là-bas. Je marchais dans les rues, la chaleur étouffante de l’été m’était insupportable malgré la glaceur de ma peau. Ce soleil brillant dans le ciel. Cette pression sur mes épaules. Je détestais sa. Je déteste sa. Assise sur un pont, je regardais le reflet déformait que m’offrait le fleuve coulant sous mes pieds. Mon ventre se tordait sous la fin. Mes yeux se fermaient sous la fatigue. Je m’endormis.
Le réveil fut doux, emmitouflée dans des couvertures, emprisonnées dans cette camisole polaire, je m’échappai de cette emprise. J’étais dans un lieu inconnu. Dans une chambre insalubre. Dans un appartement miteux. Sombre. Personnel. Avec du caractère. Sa me plaisait. Plus que la blancheur des hôpitaux. La seule blancheur dans ce lieu était un long Katana blanc accroché au mur. Montant sur une chaise je l’attrapai et l’admira doucement, passant la lame sur le creux de ma paume, sentant l’acier tranché ma peau gelée et laissé couler un filet de sang glacial.

« Cette arme est taché du sang des hommes impures. Jamais le sang d’un innocent ne la toucher, avant aujourd’hui ».

Je crois que cet homme qui venait d’apparaître sur le seuil de la porte me définissait comme innocente. Quel idiot. Un idiot qui fut mon maitre durant des années. C’était lui qui m’avait emmené ici. Qui m’offris un toit. Une éducation. Un entrainement au combat. Ce pauvre fou se prenant pour un héro, répétant sans cesse qu’il se devait, en tant que combattant, de protéger ses idéaux. Je ne pensais pas comme lui. Je n’avais pas ce sens du devoir. Je n’avais rien de cet imbécile heureux. Mais lui le croyais, le mensonge était une routine, adepte de ce maitre doué mais naïf. Oubliant ma différence. Lui-même diffère. Un hamster venant parfois sur son épaule. Cette bestiole ne m’aimait pas d’ailleurs. Les animaux ne sont pas aussi stupides que les humains. Cette stupidité. Il en paya le prix. On met une laisse à la bête quand on la nourrit. Quand elle n’a plus besoin de vous, elle se libère et redeviens ce qu’elle est. Prédateur. Il arrive un jour où l’élève dépasse le maitre. Où l’enfant n’a plus besoin de l’adulte. Où, pour acquérir son indépendance, il se doit de couper les liens. Ce que je fis. Brutalement. La lame du katana blanc étant souillée alors pour la première fois par le sang d’un innocent. Pas tant que sa. Son crime fut de transformer une enfant monstrueuse en arme destructive. Son regard se noyait dans l’incompréhension, du sang coulant le long de ses lèvres fines.

« Cette lame est à mon service à présent. Son œuvre destructrice commence en ce jour ».

Une parole, un souffle. Ce fut la première et dernière fois qu’il entendit ma voix, tel le jugement final. Il comprit qu’il se leurrait depuis longtemps sur mon innocence, sur mes instincts. Il mourut alors que son sale esprit venait de rendre l’âme dans la gueule dangereuse d’Anshin.
Emancipation de l’élève, renaissance d’un fléau.
Après cet événement, je partis sans hésiter vers l’exécution de mes desseins. Mon père était le chef d’une puissante entreprise d’informatique très fructueuse, assez pour vivre veuf profitant de sa liberté dans une villa au bord de mère. Je ne pris pas la peine de sonner, j’étais chez moi selon la loi, l’enfant pourra toujours trouver refuge chez un de ses parents. Rapidement, poussant une porte, je vis un homme me ressemblant par la noirceur de ses cheveux négligemment décoiffés, allongé sur un canapé regardant les changements d’une bourse fluctuante sur son écran d’ordinateur. Sur lui, une amazone tentait désespérément de lui arracher des gémissements de plaisir. M’apercevant, la guenon se releva en attrapant ses affaires et s’enfuis, je me savais effrayante mais sa fuite me gorgea d’orgueil. Mon père, se relevant en rattachant sa ceinture me détailla un instant. Sa barbe naissante montrait la négligence d’un homme désespéré. La déchéance d’un homme ayant tout gagné mais perdu ce qui comptait le plus. Luxe, filles, faisaient son quotidien, tout comme drogue, alcool, deuil. Si la nature m’en avait possédé, le geste que j’allais exécuter put être un élan de pitié. Mais ce n’était qu’une simple vengeance.
Lentement, je sortis le katana de son fourreau, la lame brillant sous les rayons du soleil traversant les vitres de la salle. Je m’avançais vers cette homme qui avait contribuait à mon existence sur terre, cette homme me faisant face, puant la peur et le dégoût. D’une voix douce, profonde, effrayante, je lui expliquai que ce papier que je venais de jeter sur sa table me donnait la tête de son entreprise. Le pouvoir de l’acier eut l’effet de le faire rapidement signer ce renoncement d’année de travail. Quand la plume quitta le papier, je fus millionnaire. Souriant doucement, la pointe de ma lame posait contre sa gorge, je lui donnai le choix.

« Je t’offre la plus grande décision de ta vie. Cette lame peut s’enfoncer dans ta gorge, le sang couler le long de l’acier avec ta vie qui s’échappera lentement et tu mourras inévitablement en ayant le temps de me regarder me délectait de ce spectacle. Où tu saute par cette fenêtre, et le destin pourrait décider que tu survives et te laisser t’enfuir. »

Cet idiot choisis la vie. Il voulait survivre. Il ne survivra pas. Il couru. Sauta. Explosa la vitre. Tomba. Au jeu de la mort, ce fut elle qui gagna. Comme toujours. La suite fut simple. Air choqué. Eau sur le visage, pleurs industriel. Expression de honte. Culpabilité. Histoire de suicide. Histoire d’un homme désespéré se retrouvant devant les erreurs de sa vie, ne le supportant pas.
Me voilà à présent un bourreau. En affaire. Et en réalité. Combinant la plume dans ma main droite, virant des centaines de personnes pour le plaisir d’assassiner des vies. Le katana dans ma main gauche, éloignant définitivement mes concurrents les plus tenaces. Sans faire de trace. On sait que c’est moi. On ne peut le prouver.
Je m’ennuie.
Le sang n’a pas coulé depuis si longtemps, mais je soir, je viendrais frapper à, la porte de cet homme qui tente de racheter mes concurrents, du moins ceux encore vivant. Je fus rapidement devant chez lui, une petite villa dans le style château à l’ancienne, on ne se refuse rien. Vêtue de blanc, laissant la pureté blanchâtre du katana contrasté avec ce tableau noir, Anshin à mes côtés, assis, un mélange de crainte et d’impatience dans les yeux. Anxieux. Plus que d’habitude. La porte s’ouvrit, laissant apparaître un maitre de maison, la lame s’enfonça sans problème entre ses côtes, il s’effondra. D’un pas lent je parcourais les couloirs, laissant une foule de corps jonchaient le sol, une buée glacial suivant mon sillon, de la neige recouvrant les paupières closent. L’odeur du sang enivrant l’atmosphère. L’adrénaline affluée, mon esprit aveuglé par l’envie et le plaisir. Il était là, assis dans la bibliothèque, le dos tourné. Endormi. Je pris plaisir à enfoncer la lame dans son bas vendre, le réveillant douloureusement. Le regarder se vider de son sang. Lentement. Spectacle si attrayant. Mes yeux se levèrent vers Anshin, assis près de la porte. Etrange.
Ma main serra le manche de mon katana, attendant tout en fixant l’animal. La porte à ma gauche explosa, et sans comprendre ce qu’il se passe je fus projeter au sol une douleur me déchirant au dos , sentant un liquide chaud couler le long de ma colonne vertébrale. Immobilisée par un poids sur mon dos, je levai les yeux et vis un homme à côté de mon Anshin. Mon maitre. Non. Son frère. La haine afflua dans mes veines alors que l’esprit de cet homme grognait dans mes oreilles.

« Il fallait te stopper Loo…Il fallait te sauver… »

Discours futile de ce traitre d’Anshin, l’homme rappelant son minou de panthère à ses côtés. La douleur toujours fulgurante m’empêchant de me relever, je ne pus que laisser l’homme s’avancer, observant mes blessures, observant ma faiblesse. Je sentis sa main chaude sur mon front fiévreux, il la retira vivement, restant tout de même glacial. Mes paupières refusaient à présent de rester ouvertes, une douce froide enveloppant mon esprit.

« Je vais t’emmener là où tu apprendras à te contrôler. Anshin à promis de t’empêcher de sombrer. »

C’était maintenant que je sombrais. Je n’avais pas besoin d’aide. De contrôle. Je ne veux pas changer. Anshin, tu me le payeras…

Mes paupières étrangement alourdies mirent certains temps avant d’obéir, la lumière aveuglante d’un soleil tiède venant brûler mes pupilles fragiles par leur clarté. Une douleur diffuse continuer d’irradier mon dos, à tâtons ma main vint se glisser sous ma chemise noire ébène, mes doigts se glissèrent sur bandage qui enserrait ma taille. J’étais donc en vie. Et cette banquète arrière de voiture ne ressemblait en rien à ce wagon utopiste menant à un paradis perdu. Non. J’étais en vie. Avec à mes côtés ce traître de chien. Avec pour chauffeur vers un enfer certain cet homme, frère de celui que j’avais tué, et dans son idiote bonté tentait de me sauver de ma nature même. A moins que dans son esprit tordu d’autre projet se profiler ? Me redressant doucement malgré la torture que chaque mouvement me procurait, je cherchais du regard l’extension de mon bras, ce katana blanc instrument de mes actes. Je fus surprise de l’apercevoir derrière moi, à porter de moi, leur naïveté était telle qu’ils me laissaient mon arme ? Anshin n’avait rien de stupide. Une esquisse de mouvement me fit comprendre, la douleur était telle que malgré ma rapidité, je serais fortement ralenti, et autours de moi se tenaient trois excellents combattants.

« Loo…Il y a des gens qui ne mérite pas le destin qu’ils se choisissent. Tu as le potentiel nécessaire à un glorieux avenir... Qu’importe la durée de celui-ci… »

Cette voix ressemblait trop à celle de mon maitre, même tonalité, pourtant l’optimisme était remplacé par un ton sombre et lent et une note que son frère n’avait jamais possédait, cette nuance de haine dans ses paroles. Il me laissait la vie sauve, il me soigne même alors qu’au fond de lui sa pourriture d’âme n’inspirait qu’à la haine. Cela me tira un de mes rares sourire, ce qui m’attira le regard blasé de ce traître d’Anshin, qu’il n’essaye même pas de m’adresser la parole celui-là où il pourrait bien me servir d’essuie-tout pour ma lame. Me redressant totalement, posant mon coude sur le rebord de la fenêtre et laissant mon menton reposer sur la paume de ma main, je pris le temps d’observer le paysage avant de balancer avec ma froideur habituel la seule phrase qui émanerait de ma bouche de tout le voyage.

« Je ne crois pas en la destinée. Nous décidons nous même de notre avenir par la courbe que suit notre lame lors d’un combat. Tuer ou blesser, là est la nuance qui décide de tout. J’ai choisis mon style de combat. Et je m’y tiendrais. »

Butée. Têtue. Bornée. Il parait que je le suis. Je ne fais que suivre ce que la vie m’a appris. La bonté des hommes les empêche de tuer quand le moment leur est offert. Leur cruauté ne les empêche pas de blesser et torturer quand le moment leur est offert. Ainsi qui est le réel monstre ? Celui qui offre des blessures éternelles dans l’âme et le corps. Où celui qui permet d’évincer cette souffrance à tout jamais. Je ne suis qu’un ange exterminateur. Un ange incompris dans ses actes mais à la volonté d’agir. Du coin de l’œil j’aperçus un léger sourire collé aux lèvres de l’homme, mes paroles étaient si comiques ? Le silence régna dans la voiture jusqu’à destination, je ne connaissais rien de celle-ci, je voulais rien en savoir. Tout ce que je savais c’est que s’il s’agissait bien d’une école comme l’homme l’avait laissé entendre, rien ne m’empêchait de répéter les actes du passé, apprendre, m’instruire, progresser, devenir encore plus puissante puis m’émanciper. La voiture s’arrêta, je sortie difficilement de la voiture suivit par ce petit chien d’Anshin qui me suivait malgré tout. Un claquement de porte m’apprit que le jeune homme était lui aussi descendu de la voiture. S’approchant de moi il me tendit une boite de petites pilules blanches et vertes.

« Un anti douleur… »

Je la pris et absorba deux comprimé, la douleur afflua doucement et marcher ne représenter plus pour moi un supplice, d’un pas décidé je traversai la cours et passa la porte du hall d’entrée. Le fourreau de mon katana blanc contre mon dos, Anshin marchant contre moi, le regard rivé vers l’avant. Je sentais derrière moi le regarde de cet homme, indéchiffrable, incompréhensible, machine déformé qu’aucun manuel ne semblait expliquer. Il voulait m’aider. Il me haïssait. Il me laissait la vie sauve. Il désirait me tuer. Idiot. Comme son frère. Sa voix percuta mes oreilles dans une promesse :

« Un duel d’honneur ! Un combat à mort ! »

Les mots étaient lancés, gravés dans le vent et emportés aux dieux dans un contrat mettant nos honneurs sur la balance de la justice. Tout combattant à une fierté. Même moi. Duel, ce mot avait tant de sens et de sonorité. Dans ce contexte, tout était clair, comme pour son frère. Un duel aurait lieu à force égale.

« Tu as 7 année pour préparer ton testament »
Lui dis-je de mon ton glacial. Promesse d’une victoire. Me retournant je lui fis face un instant. Mes yeux quittant les siens se posèrent sur sa main, cachée au fond de la poste de sa veste. Un geste. Un éclat percuta ma rétine. Un sifflement. L’homme venait de me jeter un objet que je rattrapais par réflexe. Baissant mes pupilles cyans sur l’objet j’eut la surprise d’apercevoir une chaine ou siéger un pendentif sous la forme d’un petit cadenas de glace. Je ne me rendais pas compte à l’époque toute les conséquences que ce cadeau empoisonné aurait sur mes prochaines années.

« T’es un des 5 piliers à présent. Assume ! »

Qu’importe ce qu’il voulait dire, même si ma curiosité était caressée et tentée. A l’époque, qui ne remonte qu’a quelques semaines, je ne comprenais pas la portée de ces responsabilités, la portée de la symbolise de pendentif mais surtout je ne comprenais pas l’impact que cet homme du nom d’Akio Satô allait avoir sur mon présent, sur mon malheur. Peut m’importait à cet instant là, je me dirigeais juste vers cette école.

Un ange exterminateur entrait dans cette école.

Le froid s’engouffra, annonçant une nouvelle ère.



Dernière édition par Loo le Mer 31 Mar - 23:17, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Loo Ookami   Loo Ookami EmptyMar 17 Nov - 22:25

Partie facultative…L’entretien.

Entre dans la salle une petite pie, Bête de la réputée journaliste Jessica Walker, avançant vers vous celle-ci vous toise hautement.

« Bien commençons par le moins bête »

Là voilà qui se tourne négligemment vers votre bête et l’observe un instant :


« Bien, j’ai trois question pour vous…
-Si vous aviez été un être humain, quel serait votre apparence physique ?

–ANSHIN : Si j’avais été humain, je mesurerais un peu d’un mètre quatre-vingt-cinq, une silhouette svelte cachant des muscles bien dessinés, un loup sous forme humaine, sans les poils. J’aurais des cheveux noirs de jais toujours en bataille, j’adore le style décoiffé des humains, un regard perçant avec des yeux foncé. Et un sourire à en faire craquer toutes les filles.

–LOO : Hum Hum * Toussote* C’est un peu Akio que tu décris…
-ANSHIN : Oui =D Il est trop classe *regard pétillant puis choqué* HEY mais attend ! Tu viens de confirmer qu’il avait un sourire a faire craquer TOUTES les filles ! –LOO : LA FERME ! *le frappe*

-Quel est votre plat préféré ?

–ANSHIN : *une bosse sur la tête* J’ai une préférences pour les gamins mais avec Loo j’ai surtout le droit a de vieux chef d’entreprise ou des médecins *air piteux*
-Préférez-vous une sieste au bord de l’eau ou une escapade dans un volcan ? » ANSHIN : Les deux sont enrichissant.

Puis, notant attentivement les réponses de votre Bête, la pie se tourne vers vous :

« Donc, à vous minable humain…
-Dans quelle position dormez-vous ?

-Loo : Qu’est-ce sa peut te faire ? Quelque soit ma position j’ai accès à minimum deux armes pour te couper la tête.

–ANSHIN : Elle dort sur le ventre les mains poser sur son katana sous son oreillers.

–Loo : Grrrr…

-Quel est le pire cadeau que vous ayez reçu ?
-LOO : Anshin x_x’

-Avouez…vous donneriez n’importe quoi pour échanger votre place avec celle de votre Bête … ?
-LOO : Des poils… Un air idiot…Une intelligence limité… Non vraiment j’aime ma place.
-ANSHIN : Grrrr….

J’en ai fini avec vous, je vous laisse, tout ce que vous avez dit sera retenue contre vous. »



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Comment avez vous connu le Forum? Admin x)
Que pensez-vous du Thème? JE HAIS LES PAGES D’ACCEUIL XD
Quelques choses d'autres à dire? J’espère que sa forum va fonctionner è_é ! XD

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